Bons baisers de La Noue (2024)

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J’ai grandi dans une cité.

A l’époque, lorsque je partais en vacances, j’aimais regarder les cartes postales des lieux que je visitais. Il y en avait de toutes sortes, pour tous les goûts, de l’image la plus romantique à la plus kitch ou graveleuse. J’aimais choisir avec soins celles que j’allais envoyer aux amies, aux grands-parents, ou garder pour moi, en souvenir.

Les vacances terminées, je rentrais avec ma famille dans notre petit appartement, au milieu des barres et des tours. Scolarisée dans un milieu plus bourgeois, j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que je mette trop en avant l’endroit dans lequel je vivais. Certains enfants ne furent jamais autorisés à venir lorsque je les invitais pour mon anniversaire.

Quelle ne fut donc pas ma surprise lorsque, quelques décennies plus tard, je découvrais qu’il fut une époque où l’on était fiers de vivre dans ces quartiers et que les habitants en envoyaient des cartes postales.

Amenée à résider de nouveau dans une barre au sein d’un quartier regroupant plusieurs grands ensembles, La Noue, Les Guilands et le Clos Français, à cheval entre Bagnolet et Montreuil en Seine-Saint-Denis, je décidais d’en réaliser mes propres cartes postales. Une manière de montrer que – sans nier les problèmes de précarité et de pauvreté qui peuvent régner dans certains de ces quartiers – on peut aussi y vivre heureux et y trouver une source d’inspiration.

Signes extérieurs de richesse (2024)

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Lorsque nous regardons les images de nos ancêtres, leurs signes extérieurs de richesse nous semblent risibles : perruques improbables, débordement de dorures, robes faisant ressembler à des meringues.
De nos jours, la société de consommation nous offre pléthore de signes extérieurs de richesse, à travers l’habillement, les loisirs, le cadre de vie…
Comment nos descendants les percevront-ils ? Avec le même regard amusé que celui que nous portons sur les générations d’autrefois ou bien avec un œil critique ? Car ces vanités contribuent largement à détruire le monde que nous leur laisserons en héritage.

Corps Nature (2021)

Lorsque j’ai approché 35 ans, je me suis aperçue que mon corps commençait à changer. Lui qui avait toujours relativement conforme aux canons actuels, commençait à s’en éloigner. J’ai réalisé que jusqu’alors, je ne l’avais observé que pour vérifier s’il correspondait à ce standard, c’était le cas et je m’en satisfaisais. Mais jamais je ne l’avais regardé autrement qu’à travers ce prisme social, jamais je n’avais porté sur lui mon propre regard.

Ce constat m’a amenée à me demander comment je pouvais regarder mon corps. Et, puisque je suis photographe, quelle image je pouvais en donner, qui soit une image qui m’appartienne, et non celle d’un corps de femme tel qu’on peut le voir dans l’imagerie actuelle. Cette interrogation en a amenée une autre, plus intime : est-ce que j’aime mon corps ?
Pour y répondre, je me suis enfermée dans ma chambre, face à moi-même. Petit à petit, j’ai trouvé comment photographier mon corps d’une manière qui m’était propre. Mais cela ne répondait pas à la deuxième question et, une fois les photographies imprimées, elles sont restées enfermées dans un placard.

Quelques mois plus tard, j’ai passé l’été en Bretagne. Un lieu dans lequel je me rends souvent aux beaux jours et entouré de forêts, dans lesquelles j’aime me promener, me retrouver seule dans la nature. J’observe les oiseaux, les arbres, les chevreuils qui surgissent parfois, et je me sens comme un élément de cette nature. L’été, le soleil qui perce à travers les nuages fait apparaître des rais de lumière qui éclairent des branches, des feuilles ou des toiles d’araignées. J’aime observer ces moments qui m’apaisent et les capter avec mon appareil. Imprimées, les photographies sont rangées dans leur placard.

Et en rangeant ce fameux placard, les images de mon corps et celles de ces forêts se sont retrouvées mélangées. Il m’est alors apparu que j’avais photographié l’un et l’autre de la même façon. La réponse à ma deuxième question était alors devant mes yeux : si j’ai porté le même regard sur mon corps que sur cette nature que j’aime tant, c’est certainement que j’aime mon corps. Mais au-delà, cela ne signifie-t-il pas que le corps est un élément naturel. Il est comme il est et ne doit pas souffrir de jugement.

Cartes de vœux

Carte de vœux 2022 pour Première Urgence Internationale

Carte de vœux personnelle pour l’année 2022

Carte de vœux 2021 pour le Conseil National français des Arts plastiques.

Carte de vœux animée personnelle pour l’année 2021

Design éditorial

Dépliant

Dépliant présentant les chiffres annuels de l’association pour la promotion de la culture Le Cygne.

Dossier de presse

Dossier de presse de l’édition 2020 des Promenades photographiques de Vendôme (diffusion pdf).

Prospectus

Prospectus réalisé pour une exposition photo de Première Urgence Internationale.

Couvertures de livres

Livres d’histoire

Ces couvertures de livres d’Histoire devaient renouveler le genre de la couverture de livre scolaire. Cette collection se base sur l’utilisation de formes.

Pour le livre de Seconde, il s’agit de formes molles qui s’imbriquent les unes dans les autres, symbolisant les territoires européens, aux frontières changeantes.

Pour le livre de Première, les formes triangulaires sont incisives, comme les événements du 20ème siècle évoqués dans le livre, qui ont tranché dans l’Histoire et dans le cours des vies des personnes de cette époque.

Mémoire

Le visuel de ce mémoire s’inspire de son sujet : les réseaux sociaux pour le développement d’une entreprise. Le cadre rouge, symbolise les réseaux sociaux, dont il reprend les codes de forme et de couleur . La plante symbolise l’entreprise qui croit grâce à ces derniers.

Couverture d'un mémoire.
Graphiste : Leslie Courbon

Affiches

Série d’affiches pour Première Urgence Internationale

Affiches destinées aux salariés de Première Urgence Internationale pour les inciter à adopter les bons gestes environnementaux au bureau

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Affiche pour l’association Non violence XXI .

Les actions non violentes peuvent prendre plusieurs formes. L’une d’elle est la prise de parole (prises de parole en public, lanceurs d’alerte…), qui permet de faire évoluer certaines situations. Ici, la parole est symbolisée par une bouche, qui coupe des barbelés.

Exposition de photographie

Affiche pour une exposition personnelle de photographie sur le thème des mutations à Montreuil. Afin de rappeler le sujet de l’exposition ainsi que son titre, cette affiche reprend les codes graphiques employés sur les chantiers de construction.

Affiche pour un festival de photographie

Affiche de l’édition 2020 des Promenades Photographiques de Vendôme

Infographies

Infographie pour Internet

Infographie illustrant un article sur le secteur de la santé au Liban pour le site de Prmière Urgence Internationale.

Frise chronologique

Réalisation d’une frise chronologique pour la librairie associative Le Cygne.
Les livres d’histoire de la librairie sont étiquetés avec
des gommettes de couleurs différentes selon les périodes de l’histoire. La librairie souhaitait donc une frise afin que les clients puissent repérer à quelle période correspond chacune des couleurs.

Frise chronologique pour l'association Le Cygne.
design graphique : Leslie Courbon

Infographies pour une revue

Cette double page, issue de l’édition 2020 du Média Libre, journal annuel de l’École des métiers de l’information présente des infographies en lien avec le changement climatique.

Infographie sur le climat pour le Média Libre

Voir le Média Libre

Double page conçue avec Anne-Fleur Colard et réalisée avec l’aide de Clara Noël, Marie-Thérèse Gomez et Sophie Fortez.

Portraits (2017)

Je ne suis pas physionomiste. Lorsque je rencontre une nouvelle personne, je vais remarquer d’abord un détail, un geste, une attitude. C’est ce que j’ai cherché à reproduire à travers cette série de portraits.